C’est
le projecteur le plus courant (650 W, 1 kW, 2 kW) composé d’une lampe
montée sur un chariot, d’une carcasse et d’une lentille (plan convexe à
bords nets). Le chariot avance ou recule devant la lentille, ce qui
permet d’avoir une tache de lumière plus ou moins grande.
Différentes lentilles peuvent être adaptées sur cet appareil :
Dans ce dernier cas, ils prennent le nom de « Fresnel ».
Angles d’ouvertures habituels PC 1 kW : entre 15° et 50°.
Découpe 1 kW ou 2 kW
La découpe permet de tailler la lumière à l’aide de couteaux.
Cet
appareil comporte un condenseur qui concentre les faisceaux de lumière
en sortie de lampe, un système de couteaux et un train de lentilles à focale variables. Le réglage en ouverture et le découpage en formes
géométriques est aisé. On peut également insérer un gobo dans un tiroir prévu à cet effet.
Les découpes sont proposées avec divers angles d’ouvertures spécifiques aux fabricants ainsi que certains types de lampes (2 kW halogènes, mais aussi 1,2 kW HMI, 2,5 kW HMI, HQI...).
PAR 64
Projecteur léger et vite réglé, il est utilisé dans la variété avant d’arriver au théâtre.
Il faut souvent une certaine quantité d’appareils pour faire une « nappe » sur un grand plateau. La tache de lumière allongée, (dite en forme de banane) est orientable sur 360°.
L’alimentation électrique la plus fréquente est le 220 V mais les PAR 64 existent plus rarement en 110 V (ils viennent des USA)
Bretelle pour coupler deux PAR 110 V
En
110 V, il leur faut une bretelle de couplage constituée d’un câble à 1
entrée et 2 sorties pour jumeler 2 projecteurs, câblés en série.
Horiziode
L’horiziode a un réflecteur symétrique ou asymétrique.
Le réflecteur asymétrique permet de répartir la lumière de façon quasi uniforme sur un fond. Elle utilise une lampe crayon et peut être assemblée en carré ou en ligne.
Appareil utilisé principalement pour l'éclairage de toiles peintes ou de cycloramas.
Basse tension ou BT
Projecteur
utilisé pour son faisceau concentré plus que pour sa tache au sol.
Equipé d’une lampe de 250 W ou 500 W en 24 V et d’un transformateur
intégré.
2 kW et 5 kW Fresnel
Les projecteurs à lentille Fresnel diffusent la lumière.
Angles d’ouvertures habituels : de 20° à 60°.
Un 5 kW est toujours Fresnel car les lentilles Plan Convexe résistent difficilement à la chaleur dégagée par une lampe de 5 kW.
Svoboda
Inventé par le scénographe du même nom.
C’est un ensemble de 9 lampes de 250 W / 24 V cablé en série.
Il a bouleversé la lumière d’opéra en créant de véritables murs de lumières grâce à son système de faisceaux serrés.
ACL (AirCraft Landing Lamp)
Projecteur de type PAR, lampe de 250 W travaillant en basse tension 28 V. Donne une lumière très directive et blanche. Ils
sont montés par 8 sur une barre et branchés en série (8 x 28 V = 224 V)
ou sur 2 barres de 4 (couplés avec une bretelle série).
HMI
Etant
donné sa température de couleur dite “du jour” (5600° K) et sa
puissance, il est très utile quand on souhaite reproduire les grandes
atmosphères d’extérieur sur un plateau. Il est équipé d’un ballast pour
amorcer et réguler la lampe à décharge.
La graduation d’une lampe à décharge étant impossible à ce jour. Elle se fait mécaniquement, avec un volet à persiennes équipé devant la lentille.
Tube fluorescent
Les
tubes fluos graduables permettent d’éclairer sans faire d’ombre. On
obtient facilement des nappes de lumière diffuse. Utilisés également
pour l’éclairage de toiles de fond et de cyclorama. Ils sont souvent
équipés en ligne, à une ou plusieurs couleurs.
Poursuite
Elle
existe en plusieurs puissances : 575 W HMI ; 1,2 kW HMI ; 2,5 kW HMI,
équipée de lampes Xénon, plus rarement halogène. Le projecteur de
poursuite est monté sur un trépied et nécessite la présence permanente
d’un technicien qui doit la manipuler pendant le spectacle. Un iris
permet de régler la taille du faisceau.
La poursuite sert à mettre
en valeur un personnage évoluant sur scène en l’entourant d’un halo de
lumière qui le suit dans tous ses déplacements. Il y a plusieurs façons
de « poursuiter » :