Il y a plusieurs façons d’aborder la couleur. La couleur du peintre n’est pas la même que celle du physicien. Le domaine de la couleur fait très vite appel à des aspects psychologiques, chacun ayant son interprétation ainsi que chaque culture (le blanc est le signe de deuil au Japon, par exemple)
Ce chapitre aborde la couleur au niveau des lois physiques afin de se familiariser avec ses divers aspects et ses mélanges.
Cette approche peut être largement complétée par l’étude de la colorimétrie (science de mesure des couleurs qui permet d’identifier une couleur afin de la reproduire ou d’évaluer son changement par rapport à une couleur étalon) auprès de la Commission Internationale de l’Eclairage qui est à l’origine de la plupart des travaux scientifiques de normalisation.
Au théâtre, nous retiendrons la définition du physicien : « la couleur est le résultat de la décomposition de la lumière blanche ». La lumière blanche est la superposition de toutes les couleurs visibles. Le monde nous apparaît coloré parce que les objets absorbent une partie du spectre et réfléchissent certaines ondes.