Il n’y a pas de règle de conception. La lumière n’est pas utilitaire et ne peut pas être dissociée de l’esthétisme d’un spectacle. A chaque spectacle son plein feux. Il n’y a pas de prescription, mais des adaptations. La création lumière est un travail de groupe, elle s’élabore avec les apports des différents créateurs (scénographes, metteurs en scène…). La lumière est le révélateur de choix artistiques et esthétiques. C’est la synthèse des choix de l’éclairagiste et des autres concepteurs.
2/ Les relations avec le metteur en scèneLa confiance réciproque entre le metteur en scène et l’éclairagiste est primordiale. Le travail en amont, dès la présentation de la maquette permet de s’accorder sur des axes de travail. Le partage de ces axes de travail permet d’accéder à une cohérence du spectacle et, le plus souvent, à une cohésion de l’équipe artistique. Pour faciliter cette compréhension mutuelle, un metteur en scène est souvent fidèle à un éclairagiste. La communication s’en trouve être plus efficace.
3/ Les relations entre régisseur et concepteurL’éclairagiste doit faire confiance au régisseur du théâtre. Le régisseur à l’expérience de sa salle, de son matériel. Il connaît les possibilités d’accroches.
Par sa compétence, et s’il y a entente, le régisseur peut amener son point de vue. Il est alors partie prenante dans l’évolution de la création. De même que chaque partie d’une équipe (technicien, artiste) peut amener son savoir. C’est un potentiel important qui se développe en entretenant un bon relationnel dans toute la chaîne de création. Souvent le metteur en scène impulse la relation et la motivation de l’équipe technique.
Bien entendu l’éclairagiste se doit de connaître les sources de lumière : les types de projecteurs, les différentes lumières, la puissance des lampes, la colorimétrie.
Il est important de connaître le fonctionnement du pupitre de lumière, de savoir ce qu’il est possible de demander au pupitreur. La lumière existe sur un plateau de théâtre et la compréhension de la technique scénique est incontournable : comprendre les changements de décors, savoir cacher les sources de lumière. Un langage commun est nécessaire avec les autres corps de métier. On peut alors mieux contourner les contraintes techniques.
Il y a eu des modes (HMI, fluo, svoboda), mais surtout on distingue un éclairage à la Française : plus fini, mieux travaillé, avec une finesse particulière.