La toile de fond : un éclairage rasant va révéler les plis de la toile, même si celle-ci est bien tendue. La direction d’éclairage la plus souvent utilisée est de face et en hauteur, à l’aide d’horiziodes. Il peut y avoir plusieurs couleurs suivant les motifs de la toile.
On pourra également installer une série d’appareils au sol s’il est possible de les dissimuler (derrière un praticable, un élément de décor sur scène etc…)
Pour le recul des appareils par rapport à la toile, on travaille sur une coupe en tenant compte de l’ouverture des appareils.
Pour éviter les plis sur une toile, il est souvent utile d’humidifier
le dos de la toile (procéder au préalable à un essai sur une petite
surface) puis de la lester à l’aide de tubes dans son fourreau. Une
reprise sur les côtés avec des pinces à pendrillons est complémentaire.
en savoir +
Coupe avec ouverture d'une horiziode
Une
réelle précision est impérative dans l’implantation des projecteurs
d’horizon. En effet, ils permettent un éclairage d’ambiance homogène
s’ils sont implantés d’une manière régulière (un écartement de 1 m
entre axes d’appareils - par couleur - est conseillé. Dans le cadre
d’une implantation avec deux couleurs, les appareils sont espacés de 50
cm).
Suivant la quantité de matériel et les possibilités de
l’installation, une implantation « haut-bas » est réalisable pour une
uniformité sans faille de la toile. On tiendra compte également, avec
des horiziodes asymétriques, d’implanter les appareils « lampe en haut
» sur les porteuses et « lampe en bas » sur platine de sol, ceci afin
d’envoyer le maximum de lumière vers la toile.
La lampe d’une horiziode doit toujours être horizontale sous peine de rupture du filament.