Il est absolument indispensable, pour tout technicien - électricien, machiniste ou autre - travaillant sur un plateau de théâtre de connaître quelques nœuds.
Parmi les plus utilisés on trouve : le nœud de chaise et l’Allemandeou nœud de cabestan avec demi-clef. Ces deux nœuds sont toujours utiles pour appuyer un projecteur, équiper une sous-perche lumière, brider une porteuse, attacher des multipaires…
Dans la tradition du théâtre, le mot « corde » n’existe pas. Les premiers machinistes étaient des marins de la « Royale » reconvertis. Plusieurs explications sont proposées pour les longues soirées d’après spectacle : la corde serait le terme du petit bout de « fil » de la cloche d’alarme du feu. « Va tirer la corde » signifie “aller donner l’alarme”. Une autre hypothèse est « la corde du pendu »…
D’autres termes comme « ficelle » ou « cordelette » sont également proscrits du vocabulaire en usage sur un plateau.
La seule fois que le mot corde est autorisé est « corde à piano ».
Les termes usités sont « guinde » et « fil ».
A noter qu’un nœud diminue de façon variable la résistance d’une guinde.